Ayant pour projet une fiction qu’il n’a jamais réussi à faire financer, le réalisateur de ce film, incarné par lui-même, se révèle un peu obstiné, un peu obsédé par le cinéma direct, un peu éloigné de ses engagements auprès de ses producteurs. Entre légendes locales et bals populaires, sapeurs-pompiers et clubs de moto, ce film mutant bascule de l’ethnographie vers le romanesque et les faux-semblants, caressant amoureusement la folie légère ou plus prononcée de ceux qui peuplent ce monde.