Au beau milieu d’un appartement silencieux et vide où un réveil digital indique une heure qui pique, 7h56, déboule une farandole de fêtards dépareillés, tendres, cernés, à la joie aussi contagieuse que mélancolique. Certains ont des visages blasés, d’autres sniffent des rails sur le corps de leur voisin, d’autres encore tricotent, lisent ou promettent qu’ils vont bientôt y aller. Mais peu à peu, une étrange apathie les gagne, les tenant immobiles, prisonniers, hagards et transpirant à grosses gouttes.
Interdit aux moins de 16 ans.