Fabian est seul depuis que toute sa famille est partie vivre à l’étranger, Joaquin gagne trop peu d’argent pour nourrir ses enfants. Tous deux bénéficient des froides largesses d’une usurière, que l’un d’eux finit par tuer ; mais c’est l’autre qui paie. Errant comme des volatiles sans tête à la recherche d’un sens auquel se fier, ils révèlent peu à peu dans leurs réflexions respectives, en prison, au café ou parmi des religieux paumés, ce qui reste de l’humanité quand tout la met en joue.